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Le duel des chefs (2/6) – Les deux maîtres de la cuisine, ex aequo selon le Guide Michelin, ne partagent qu’une seule chose : la vue spectaculaire. Le premier nous a impressionnés au Père Bise, le second beaucoup moins. Cadre, cave à vin, service, assiette… Découvrez le tableau complet de nos notes.
Correspondant spécial à Veyrier-du-Lac et Talloires-Montmin
Le gwen ha du flotte au bord du lac d’Annecy. Sur les tables, des mini menhirs vides mais lourds de 15 centimètres de haut, dans lesquels les convives trouvent leur serviette, forment des alignements étranges. Pour entrer dans le restaurant, il a fallu frapper à une porte en bois, voir un judas s’ouvrir et se faire dévisager par une paire d’yeux avant d’être autorisé (ouf !) à accéder à ce petit Carnac alpin.
On comprend que Yoann Conte est Breton et fier de l’être. Le chef se présente également comme un « élève de Marc Veyrat ». Cela est revendiqué en lettres dorées sur la façade de l’établissement, une sorte de mausolée en l’honneur du Zorro des Aravis qui a autrefois exercé en ces lieux et dont la photographie accueille toujours les invités de son successeur. En bref, Yoann Conte peine à se défaire de l’influence de son mentor.
Le chef originaire de Brest a également du mal à se détacher de la mer, comme en témoigne le menu. Celui-ci présentait, le 23 mai dernier, tourteau, lotte, sarrasin, langoustine…
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Ainsi se poursuit le duel entre ces deux chefs de renom, chacun cherchant à impressionner les papilles des convives avec des plats aussi savoureux que surprenants. Le Père Bise offre une expérience culinaire raffinée, tandis que chez son rival, la cuisine se teinte d’une touche bretonne indéniable. Le match est serré et chaque détail compte dans cette compétition acharnée pour conquérir le palais des gastronomes exigeants.
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