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La France, actuellement classée troisième aux Jeux Olympiques, se retrouve en deuxième semaine avec du travail à faire pour se hisser dans le Top 5. Explications.
Avec quarante et une médailles à son actif, dont douze en or, la France est assurée de battre son record de podiums olympiques. Une moisson historique qui, cependant, ne garantit pas une place dans le Top 5, l’objectif affiché avant le début des Jeux.
La deuxième semaine s’annonce difficile pour les Français, traditionnellement moins prolifique, avec des performances en athlétisme qui laissent à désirer et qui pourraient rappeler les Jeux de Sydney 2000, durant lesquels la France n’avait obtenu aucun podium.
Malgré tout, il est difficile de prédire le futur après une telle semaine marquée par des exploits exceptionnels. Léon Marchand a enrichi son palmarès en remportant une quatrième médaille d’or individuelle, le propulsant au sein d’un club très sélect aux côtés de légendes telles que Mark Spitz et Michael Phelps. Teddy Riner, quant à lui, a obtenu son troisième sacre olympique en individuel, ajoutant à ses deux médailles par équipe et confirmant ainsi son statut de plus grand judoka de l’histoire. Enfin, le BMX français a réalisé un triplé historique.
Avec six autres médailles conquises en une journée, les Français n’avaient pas réalisé une telle performance depuis les Jeux d’Atlanta il y a 28 ans. En 1996, les Bleus avaient décroché 15 médailles d’or et terminé à la 5e place au classement des médailles, une de leurs meilleures performances de l’ère moderne.
Alors que la France se retrouve actuellement en 3e position, à égalité de médailles d’or (12) avec l’Australie qui occupe la 4e place, l’objectif de se hisser dans le Top 5 semble réalisable, malgré la supériorité attendue des États-Unis et de la Chine. La Grande-Bretagne (10 médailles) pourrait également prétendre à une place dans les premières positions, tout comme la Corée du Sud (9) et le Japon (8). L’Italie et les Pays-Bas, bien que légèrement distancés (6 médailles), pourraient jouer un rôle grâce à leurs performances en athlétisme.
Selon Claude Onesta, manager du haut niveau au sein de l’Agence nationale du sport, la France est actuellement « au-dessus de son plan de route », mais il reste prudent quant aux prévisions pour la suite des Jeux. En effet, la deuxième semaine, sans judo, escrime ou natation, est traditionnellement plus compliquée pour les Français.
Certains observateurs au sein du mouvement sportif français se montrent plus réservés quant aux espoirs de médailles, soulignant un possible retard sur le scénario idéal. Malgré un bon début de Jeux, la France aurait manqué plusieurs occasions de remporter des médailles d’or.
Il reste néanmoins des opportunités pour la France, notamment dans les sports collectifs, où les Français avaient brillé à Tokyo. Le volley-ball, le handball, le surf, le cyclisme sur piste, le taekwondo, la voile et la boxe offrent encore des chances de médailles pour les athlètes français.
En somme, la France se trouve à un tournant crucial de ces Jeux Olympiques, avec des performances remarquables mais un objectif difficile à atteindre. La deuxième semaine sera déterminante pour déterminer si la France pourra se hisser dans le Top 5 et écrire une nouvelle page de son histoire olympique.
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