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Analyse approfondie – Longtemps moquée lors de sa présentation au public, la mascotte officielle des Jeux olympiques est désormais le centre d’attention des réseaux sociaux et des spectateurs des JO. Devenue une véritable sensation virale, les produits à son image se vendent comme des petits pains.
Elle éclipse presque des athlètes renommés tels que Léon Marchand, Simone Biles et autres stars de ces Jeux. Sur les réseaux sociaux, la mascotte de Paris 2024 fait fureur et se hisse au rang de superstar. Parée de paillettes, déguisée en conductrice de train, accompagnée d’un jet ski à Tahiti ou vêtue d’un tutu rose… La Phryge connaît un été mouvementé. Son air béat dans des situations incongrues et ses apparitions furtives derrière les présentateurs télévisés ou pendant les interviews des athlètes ont fait grimper en flèche sa popularité.
Avec ses grands yeux globuleux et son sourire béat, ce personnage comique est devenu le chouchou des internautes, devenant rapidement un mème incontournable. Depuis la cérémonie d’ouverture, elle ne peut plus se déplacer sans être prise en photo par les paparazzi ou assaillie de demandes de selfies, déclenchant l’enthousiasme tout au long de son chemin. Un véritable symbole de l’effervescence et de la fébrilité des Jeux qui envahissent Paris cet été. « Sérieusement, arrêtons-nous 5 secondes et reconnaissons que c’est la mascotte la plus incroyable. Elle est heureuse 24h/24. On pourrait presque se demander si elle est française ! », plaisante un internaute sur X.
Pourtant, tout n’a pas toujours été tout rose. Lors de sa présentation au grand public en novembre 2022, l’accueil avait été pour le moins glacial. Phryge avait été raillée pour sa ressemblance fortuite avec un clitoris ou son nom a priori imprononçable pour les non-francophones. Mais désormais, c’est l’heure de la revanche.
Phryge a frappé fort dès le début de la compétition, filmée en flagrant délit et accompagnée de deux policiers sur la Seine. Quelques jours plus tard, on la retrouvait près du ring de boxe, s’éclatant sur la piste de danse… au point que certains se sont demandé si elle n’avait pas bu que de l’eau. « La chute de Phryge, retrouvée complètement ivre à 4 heures du matin dans une boîte de la capitale », ironise Léo, un utilisateur de X.
Comme par magie, Phryge se téléporte de Paris à Tahiti en passant par Marseille. La mascotte s’est même affichée aux côtés du président de la République, qui attend la fin des Jeux pour nommer un nouveau Premier ministre. « Elle vise Matignon, je pense », plaisante un internaute. Et ce n’est pas la première fois que Phryge cherche à voler la vedette. Lorsque les spectateurs se sont pris de passion pour le « hitman turc » Yusuf Didec, concourant sans équipement, Phryge, verte de jalousie, a elle aussi voulu montrer de quoi elle était capable avec un revolver.
Le charme de Phryge a rapidement opéré. Avec son allure de personnage de dessin animé pour enfants, elle en a conquis plus d’un. « J’étais très sceptique, je suis dorénavant complètement fan », résume Ulysse sur X. Même les athlètes se sont approprié la petite mascotte rouge : on l’a vue être câlinée par le sportif paralympique Philippe Croizon, ou danser main dans la main avec le champion de BMX Joris Daudet.
« Il est tard, je peux me confier, personne ne le verra. Je commence à développer des sentiments pour Phryge », écrit Kévin, un internaute. Paris 2024 lui répond : « Nous sommes tous passés par là. N’hésitez pas à contacter des proches qui pourront vous soutenir dans cette épreuve difficile. En attendant, notre Phryge pense à vous. » Un coup de maître pour l’organisation de Paris 2024, qui a rapidement capitalisé sur le succès de sa douce égérie, continuant à la mettre en scène dans des situations de plus en plus improbables, la transformant en véritable phénomène sur Internet… mais aussi dans ses magasins.
Les peluches s’écoulent à des tarifs allant de 12 euros à 800 euros pour sa version géante. À la boutique officielle des Champs Élysées, des milliers de clients se pressent dès l’ouverture. La Phryge a même droit à un médaillon souvenir de la Monnaie de Paris.
Sa renommée dépasse les frontières. Sur les réseaux sociaux comme dans un carnet de voyage, les fans n’hésitent pas à publier des photos de leur peluche en voyage dans des contrées lointaines, ici dégustant des gaufres au Texas ou là, visitant le centre d’archives du Massachusetts. Ses moindres faits et gestes sont scrutés lorsqu’elle est loin des projecteurs, et certains enquêteurs en herbe paieraient cher pour connaître l’identité de ceux qui se cachent derrière le costume.
Pour ce petit personnage aux couleurs d’un symbole fort de l’histoire de France, de la liberté et de la Révolution, cette célébrité est une véritable revanche sur ses détracteurs. Ses jours ne semblent pas comptés, tant ses fans la voient déjà poursuivre sa carrière. « Il faudra la ressortir pour les JO 2030 dans les Alpes, c’est non négociable », peut-on lire sur X. « Un petit blouson, un bonnet à pompon et c’est parti pour voir une Phryge faire du bobsleigh ! »
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