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Les Jeux Olympiques sont souvent synonymes de soif d’argent pour de nombreux Français qui cherchent à profiter de l’événement pour gonfler les prix de leurs logements. Cependant, la réalité est tout autre. En effet, les propriétaires ont dû rapidement revoir leurs prétentions à la baisse pour pouvoir louer leurs biens. À Versailles, par exemple, les prix ont chuté de 7% en seulement un mois, et à Saint-Ouen de 4%.
Alors que les Jeux paralympiques s’apprêtent à débuter, aucun phénomène de hausse des prix n’est à prévoir. Le prix moyen d’une nuit à Paris est actuellement de 230 euros pour un séjour de quatre à sept jours sur les plateformes de location saisonnière, soit une baisse de 53% par rapport à la fin des JO. Un net contraste avec les tarifs exorbitants observés peu de temps auparavant. En juillet, il n’était pas rare de voir des prix dépassant les 1000 euros la nuit. La raison principale de cette baisse s’explique par le nombre réduit de touristes attendus pendant les Jeux paralympiques.
Les prix des locations ont donc chuté considérablement, avec une baisse de 68% à Versailles (à 172 euros la nuit), 53% à Nanterre (161 euros), et 51% à Saint-Ouen. De nombreux propriétaires n’ayant pas réussi à trouver de locataires pendant les JO ne souhaitent tout simplement pas revivre cette expérience pour les Jeux paralympiques.
Dans plusieurs arrondissements parisiens, les prix ont reculé de 60%, revenant ainsi à des niveaux plus raisonnables pour les locations touristiques. Catherine, une commerçante parisienne, a ajusté le prix de son deux-pièces dans le 18e arrondissement à 110 euros la nuit, retrouvant ainsi un tarif similaire à celui pratiqué en période estivale normale. Elle espère ainsi éviter les désistements de dernière minute qu’elle a connus avant les JO, en proposant des tarifs plus attractifs pour les paralympiques.
Le nombre d’annonces de locations a également diminué de 7% à Paris mi-août. Certains propriétaires ont retiré leur bien du marché de la location de courte durée, comme l’explique Stéphane Daumillare, président de Lycaon Immo. Les arrondissements concernés par cette baisse d’annonces sont principalement les 20e, 19e, 18e, 6e, 5e et 1er. Versailles et Saint-Ouen voient également leur volume d’annonces diminuer de 23%. Il semble que les Jeux paralympiques ne soient pas aussi lucratifs qu’espéré pour les propriétaires.
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