Le marché immobilier français est en pleine effervescence et semble prêt à repartir de plus belle, après avoir subi un coup d’arrêt suite à la dissolution annoncée par Emmanuel Macron. Selon Thomas Lefebvre, vice-président data de Se Loger et Meilleurs Agents, l’année 2024 marquerait la fin de trois années consécutives de baisse des volumes. Les prix de l’immobilier ont également montré des signes de ralentissement, avec une baisse de 1,3% au 1er septembre.
Mais qu’en est-il de l’année 2025? Les prévisions sont optimistes, avec une reprise des prix attendue, une première depuis 2022. Les revenus progressent, l’inflation ralentit et les taux de crédit pourraient même tomber sous les 3,5% d’ici la fin de l’année. Tous ces éléments réunis pourraient relancer la demande et donc les prix de l’immobilier. De plus, l’offre s’est stabilisée après trois ans de hausse, ce qui représente un signe encourageant pour la reprise.
Cependant, une incertitude demeure quant à l’impact de la crise politique sur le marché immobilier. La feuille de route du gouvernement pourrait-elle rassurer les investisseurs? Face à cette incertitude, Se Loger/Meilleurs Agents mise sur une petite hausse de 2% en 2025 pour le marché immobilier français.
En ce qui concerne les volumes de vente, les perspectives pour l’année prochaine sont tout aussi encourageantes. Après avoir anticipé 771 000 ventes pour 2024 – un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes – le site d’estimation immobilière prévoit un rebond avec 900 000 transactions en 2025. Une progression encourageante, mais qui s’apparente davantage à un rattrapage après une baisse de 36% depuis le sommet de août 2021. Selon Thomas Lefebvre, il faudrait encore réaliser 100 000 ventes supplémentaires pour retrouver un rythme normal par rapport à la croissance démographique de la France.
En conclusion, le marché immobilier français semble prêt à connaître une nouvelle dynamique en 2025, avec des prix en hausse et des volumes de vente en progression. Malgré les incertitudes liées à la crise politique, les signaux sont au vert pour une reprise encourageante du secteur.