Un an s’est écoulé depuis la tragédie du 8 septembre 2023, quand un séisme dévastateur a frappé la province d’Al-Ahouz, laissant certaines régions montagneuses difficilement accessibles encore plongées dans la détresse. Malgré cela, le secteur du tourisme affiche une résilience remarquable, renforçant ainsi l’image d’un Maroc accueillant et solidaire.
L’année dernière, le Maroc a été touché par une tragédie qui a laissé le pays en deuil. Le soir du 8 septembre 2023, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter a ravagé de nombreux villages du Haut Atlas, causant la mort de plus de 3000 personnes et en blessant 5000 autres. Les répercussions se sont fait ressentir jusqu’à Marrakech. Un an plus tard, après avoir fait son deuil, la vie reprend peu à peu son cours, avec des efforts de reconstruction en cours, notamment dans les régions montagneuses où environ 60 000 habitations ont été endommagées. Cependant, le secteur du tourisme, vital pour l’économie du Royaume qui est la première destination des Français en dehors de l’Europe, montre une résilience exemplaire. Les acteurs clés de ce secteur témoignent de leur expérience.
Jean-Pierre Champert, fondateur de l’agence Sport Travel spécialisée dans la randonnée au Maroc, souligne que malgré les cicatrices laissées par le séisme, les villageois des régions montagneuses accueillent les voyageurs avec joie, contribuant ainsi à la résilience et à la reconstruction. De son côté, Alexandre Leymarie, directeur général du Beldi Country Club à Marrakech et dans le Haut Atlas, souligne que le gouvernement marocain a rapidement mis en place des mesures pour aider les établissements hôteliers à se remettre sur pied, renforçant ainsi l’image d’un Maroc courageux et généreux.
À Marrakech, Samuel Roure, président de l’association des Maisons d’Hôtes de Marrakech et du Sud, met en avant la résilience de la ville en dépit des dommages causés par le séisme, soulignant l’importance du tourisme pour la reprise économique. De son côté, Kenza Fenjiro, directrice associée du Domaine La Roseraie à Ouirgane, décrit les défis auxquels ils ont été confrontés après le séisme, tout en mettant en lumière l’engagement de l’établissement à rester ouvert et à contribuer à la reconstruction de la région.
Malgré les difficultés, le Maroc montre sa détermination et sa résilience, renforçant ainsi son image de destination accueillante et solidaire. La reconstruction est en cours, et les acteurs du tourisme s’engagent à relever ces défis avec optimisme et courage. Le Haut Atlas, malgré les stigmates du séisme, reste un lieu magnifique qui continue d’attirer les voyageurs en quête d’aventure et de découverte.