Le ministère de l’Éducation nationale a récemment décidé de resserrer les règles encadrant les transferts d’élèves d’un établissement à un autre. Dans une circulaire adressée aux directeurs d’écoles, de nouvelles restrictions ont été annoncées afin de répondre aux défis liés à la gestion des transferts en pleine année scolaire, notamment pour les élèves en période d’examen.
Parmi ces mesures, le ministère a fixé une date limite pour les transferts des candidats au Brevet d’enseignement moyen (BEM) et au Baccalauréat. À partir de la mi-avril, il sera strictement interdit de changer d’école pour ces élèves, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de leur wilaya. Cette décision vise à assurer une stabilité scolaire pour les élèves en période d’examen, afin de prévenir tout impact négatif sur leurs performances académiques.
Par ailleurs, cette interdiction concerne également le transfert des élèves entre établissements publics et privés. Aucun élève ne pourra être transféré d’une école publique à une école privée en cours d’année scolaire. Cette mesure vise à maintenir un équilibre entre les deux secteurs éducatifs et à éviter les mouvements désordonnés en cours d’année.
Le ministère a officialisé ces directives dans la décision n° 48 du 1er septembre 2024, suivie de la circulaire n° 182 du 5 septembre. Ces textes ont également pour objectif de simplifier le processus de transfert pour les parents, en réduisant les déplacements entre établissements, en accélérant la mise en œuvre des transferts et en garantissant une totale transparence dans ce processus. De plus, le ministère s’engage à rendre ces démarches entièrement dématérialisées, facilitant ainsi les transferts via des plateformes en ligne.
Avec ces nouvelles mesures, le ministère espère assurer une meilleure gestion des flux d’élèves et renforcer la stabilité du parcours scolaire, en particulier pour les élèves en période d’examen. Ces restrictions visent également à protéger la qualité de l’enseignement en évitant des changements perturbateurs pour les élèves et les établissements. En définitive, ces mesures visent à garantir une meilleure organisation du système scolaire dans l’intérêt des élèves et de l’éducation en Algérie.