Analyse – Le Premier Ministre hongrois se glorifie d’avoir soutenu le programme républicain et estime qu’il n’a rien à perdre si Kamala Harris est élue.
Budapest
Accusé lors du débat télévisé par sa rivale démocrate d’être la risée du reste du monde, Donald Trump a riposté en mettant en avant le soutien du dirigeant hongrois, Viktor Orban, comme il le fait lors de tous ses meetings. « Viktor Orban, l’un des hommes les plus respectés, est qualifié d’homme fort. C’est une personne dure, intelligente. Il dit que le monde est en train d’exploser et a besoin que Trump soit réélu président. » Le candidat à la Maison Blanche n’a pas menti. Viktor Orban s’est en effet positionné ouvertement à ses côtés, espérant un retour de flamme similaire à celui de 2016.
La droite hongroise s’est lancée dans la bataille. Forte des quatre victoires électorales écrasantes de son champion, elle a fourni des « spin doctors » qui tentent aujourd’hui de vendre aux États-Unis la recette du succès, après des tentatives plus ou moins fructueuses en Pologne, en Slovénie et en Slovaquie. Le principal d’entre eux, Arpad Habony, conseiller de l’ombre de Viktor…
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