Depuis l’été 2024, les autorités algériennes ont pris des mesures plus strictes en ce qui concerne le transport de devises par les voyageurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Désormais, toute personne entrant sur le territoire algérien avec une somme supérieure à 1 000 euros est tenue de la déclarer aux services douaniers. Cette décision vise à renforcer la transparence et à lutter contre les activités financières illégales.
De nouvelles règles ont été instaurées pour le transport de devises depuis 2024. En sortant du pays, les voyageurs peuvent emporter jusqu’à 7 500 euros sans devoir effectuer de démarches particulières. Cependant, pour des montants excédant cette limite, une déclaration préalable ainsi que des justificatifs d’origine des fonds sont exigés. Ces mesures renforcées visent à prévenir la fuite de capitaux et à assurer la traçabilité des transactions financières.
Une des nouveautés importantes pour les non-résidents est l’obligation de fournir, au moment de leur départ, la preuve de la déclaration effectuée à leur arrivée ainsi que celle de l’utilisation des devises pendant leur séjour. Ce dispositif vise à dissuader les échanges de devises non déclarés, notamment sur le marché noir, un phénomène qui s’est accru ces dernières années en raison des fluctuations du taux de change parallèle.
Le renforcement du contrôle des devises montre que l’Algérie vise une meilleure gestion des flux financiers. Les autorités algériennes estiment que ces mesures contribueront à une meilleure gestion des flux financiers et à la protection de l’économie nationale. Les voyageurs sont donc invités à se conformer strictement à ces nouvelles obligations pour éviter tout désagrément ou sanction. Des campagnes d’information ont été lancées dans les aéroports et les postes frontaliers pour sensibiliser les passagers à ces nouvelles règles.
En conclusion, avec cette réglementation mise à jour, l’Algérie s’efforce de limiter les abus liés aux mouvements de devises tout en garantissant une meilleure supervision des flux monétaires entrant et sortant du pays. Ces mesures visent à renforcer la transparence et à lutter contre les activités financières illégales, contribuant ainsi à la protection de l’économie nationale.