REPORTAGE – L’extrême droite pourrait s’emparer de cette région proche de Berlin dimanche, après trente ans de gouvernance par les sociaux-démocrates.
Envoyé spécial à Potsdam
Dans une atmosphère chargée en canapés et en eau minérale, un petit groupe de militants sociaux-démocrates se rassemble pour refaire le monde dans une pièce plongée dans l’obscurité. Après deux heures de discussion et un détour par le buffet, il est clair que l’ambiance au sein du parti du chancelier Olaf Scholz n’est pas des plus réjouissantes. L’événement, intitulé « Update für die Demokratie » (« Mise à jour pour la démocratie ») se tient mardi soir à Potsdam, dans un centre culturel de la rue française, à la veille des élections régionales du Brandebourg où, pour la première fois depuis la réunification, le SPD risque de perdre sa place de premier parti au profit de son adversaire de l’extrême droite (AfD). Le land du Brandebourg est voisin de Berlin.
Le co-président du parti, Lars Klingbeil, est venu soutenir la tête de liste dans cette circonscription du centre-ville, Manja Schüle. Dans l’intimité, tous deux sont là pour dialoguer.
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