En France, on estime que 900 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer, et 225 000 nouveaux cas sont dépistés chaque année. Cette maladie neurodégénérative, qui touche principalement les personnes âgées, est un sujet de préoccupation croissant pour la société. Le Dr Nicolas Villain, neurologue à la Pitié Salpêtrière à Paris, souligne l’importance des facteurs génétiques et environnementaux dans l’apparition de la maladie.
Alzheimer n’est pas une fatalité, affirme un collectif d’experts réunis dans un livre éponyme publié sous l’égide de la Fondation Recherche Alzheimer. Dans cet ouvrage, le Dr Nicolas Villain met en lumière les possibilités de prévention non pharmacologique de la maladie. Selon lui, il est possible de retarder l’apparition des symptômes en adoptant un mode de vie sain tout au long de sa vie.
Lors d’une interview accordée au Lesoir, le Dr Villain explique que la maladie d’Alzheimer est influencée par des facteurs génétiques et environnementaux. Si la génétique joue un rôle important dans seulement 0,5% des cas, les autres patients sont concernés par une combinaison de facteurs qui peuvent être contrôlés. Il est donc essentiel d’agir dès le plus jeune âge pour prévenir le développement de la maladie.
La prévention de la maladie d’Alzheimer repose sur plusieurs piliers, tels que l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et la stimulation cognitive. Adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, et pratiquer une activité physique régulière sont des mesures essentielles pour maintenir la santé du cerveau. De même, veiller à un sommeil de qualité et stimuler régulièrement son cerveau par des activités intellectuelles sont des moyens efficaces de prévenir la maladie.
Le Dr Villain insiste également sur l’importance de conserver des liens sociaux forts et de rester engagé dans des activités sociales. La solitude et l’isolement peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et favoriser le développement de maladies neurodégénératives. Il est donc recommandé de maintenir des relations sociales actives pour préserver sa santé cognitive.
En conclusion, il est possible d’agir concrètement pour réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. En adoptant un mode de vie sain, en restant actif sur le plan physique, social et mental, et en prenant soin de sa santé de manière globale, chacun peut contribuer à retarder l’apparition des symptômes et à préserver son bien-être tout au long de sa vie. La prévention est la clé pour lutter contre cette maladie et préserver sa santé cognitive.