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PORTRAIT – Agnès Pannier-Runacher, une énarque de 50 ans, issue de la prestigieuse promotion Averroès, a gravi les échelons du monde de l’entreprise pour finalement devenir une figure incontournable du macronisme. Ancienne élève de HEC, elle a été chargée de l’Industrie et de l’Agriculture avant d’atterrir au ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques dans le gouvernement Barnier.
Seule femme ministre de plein exercice, Agnès Pannier-Runacher a su se démarquer par sa compétence et son dévouement. Dès 2016, elle rejoint les rangs des Marcheurs avant d’être nommée pour la première fois en 2018, en tant que secrétaire d’État puis ministre déléguée chargée de l’Industrie sous la tutelle de Bruno Le Maire à Bercy. Sa montée en puissance se confirme en 2022 lorsqu’elle accède au poste de ministre de la Transition énergétique, partageant la scène avec Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique.
Au début de l’année 2024, Agnès Pannier-Runacher a bien failli disparaître de la scène politique lors de la formation du gouvernement Attal. Alors qu’elle aspirait au portefeuille de la Santé et avait décliné celui de l’Enseignement supérieur, elle a finalement décroché le poste de ministre déléguée auprès de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, en pleine crise du secteur.
Au fil des ans, Agnès Pannier-Runacher s’est imposée comme une voix forte au sein du gouvernement, défendant avec passion les enjeux de la transition écologique et de la prévention des risques. Son parcours atypique, alliant rigueur intellectuelle et engagement politique, en fait une personnalité incontournable de la scène politique française.
Aujourd’hui, Agnès Pannier-Runacher incarne le renouveau de la politique en France, alliant modernité et pragmatisme pour répondre aux défis du XXIe siècle. Sa détermination et son sens de l’innovation font d’elle une ministre à suivre de près, alors qu’elle continue de porter haut les couleurs du macronisme et de l’écologie politique.
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