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La série d’attaques perpétrées par l’État hébreu contre le Hezbollah libanais et la mort de son chef, Hassan Nasrallah, auraient bénéficié au Premier ministre israélien, selon les résultats d’un récent sondage.
La popularité du Premier ministre avait considérablement chuté après les attaques du 7 octobre 2023 et l’échec du renseignement israélien à anticiper l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Cependant, un sondage publié par le journal israélien Maariv a révélé un revirement de tendance : le parti Likoud, dirigé par le Premier ministre, est désormais en tête des intentions de vote, avec 25 sièges sur 120 à la Knesset, le Parlement israélien.
« Dans le contexte d’une série de frappes contre le Hezbollah et de l’escalade des combats dans le nord, le Likoud s’est renforcé cette semaine », indique le sondage du quotidien israélien. Des affrontements ont éclaté mardi dans le sud du Liban, où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre contre le Hezbollah après une semaine de bombardements intenses contre le mouvement islamiste soutenu par l’Iran, causant des centaines de morts. Vendredi, un coup dévastateur a été porté au groupe armé chiite avec la mort de son chef, Hassan Nasrallah, tué dans une attaque israélienne près de Beyrouth.
Le même jour, lors de son discours à l’ONU, Benjamin Netanyahou s’est montré inflexible en rejetant toute idée de cessez-le-feu : « Nous n’accepterons plus aucune armée terroriste le long de nos frontières. Nous n’accepterons plus le Hezbollah à notre frontière. Nous continuerons à le combattre jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif. »
Malgré les craintes d’une escalade au Moyen-Orient, Netanyahou tire profit des opérations militaires menées au Liban, en particulier contre le Hezbollah.
L’entrée de Gideon Saar au gouvernement
Malgré les 25 sièges prévus pour le Likoud en cas d’élections législatives aujourd’hui, le parti resterait loin des 61 sièges nécessaires pour former un gouvernement. C’est pourquoi l’ancien rival de Netanyahou, Gideon Saar, a récemment rejoint le gouvernement. Cette décision permet au Premier ministre de réduire sa dépendance à certains membres du gouvernement, comme Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, qui s’était prononcé contre la poursuite des négociations pour une trêve à Gaza visant à libérer des otages.
En associant le parti Nouvel Espoir de Gideon Saar à sa coalition, Netanyahou obtient le soutien de quatre députés supplémentaires, portant ainsi le total des sièges à 68 sur les 120 de la Knesset. Cette stratégie renforce sa coalition en attendant les élections législatives prévues en novembre 2026.
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