ANALYSE – Alors que certaines voix au Liban fustigeaient l’inaction de l’Iran après la mort de Nasrallah, l’ayatollah Ali Khamenei a donné son aval à l’attaque aérienne dans l’espoir de restaurer un semblant de dissuasion.
L’attaque au missile balistique menée par les Gardiens de la Révolution iranienne a été approuvée par le guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Toujours retranché dans un lieu tenu secret en Iran pour des raisons de sécurité, depuis l’élimination par Israël de son allié Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, vendredi à Beyrouth.
« Après une période de retenue, l’Iran a visé le cœur des territoires occupés (terme utilisé en Iran pour désigner Israël, NDLR) avec des dizaines de missiles après le martyre d’Ismaël Hanyieh, chef du Hamas, l’intensification des attaques du régime sioniste au Liban et à Gaza, le martyr du chef du Hezbollah Nasrallah et du commandant des Gardiens de la Révolution, Abbas Nilforoushan », a déclaré un journaliste à la télévision d’État. Après avoir essuyé de sévères revers ces derniers mois, l’Iran se devait de sauver la face devant les groupes alliés soutenus par Téhéran, sous peine de perdre toute crédibilité vis-à-vis de…
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