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Un ancien adjoint au maire de La Chapelle-sur-Erdre, Daniel Garnier, se retrouve au centre d’une affaire qui suscite la polémique. Après avoir ouvert son agence immobilière, il a été contraint de démissionner de ses fonctions de premier adjoint. Les accusations de « mélange des genres » entre son mandat d’élu et sa nouvelle activité d’agent immobilier ont soulevé de vives critiques en 2019.
Erwan Bouvais, chef de file de l’opposition de centre droit, a déclaré que l’élu aurait pu bénéficier d’informations privilégiées non accessibles à ses concurrents sur le marché de l’immobilier. Daniel Garnier lui-même se défend en révélant : « En 2017, j’ai lancé mon entreprise. J’avais repéré deux locaux commerciaux que je n’ai finalement pas pu exploiter en raison de pressions de mes confrères. Lors de la signature du bail, l’un de mes concurrents a même proféré des menaces par téléphone ».
Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là pour l’ancien adjoint. Il a récemment comparu devant le tribunal correctionnel de Nantes pour trois violatioons du plan local d’urbanisme de la ville. Cette fois, ce sont ses anciens alliés de la majorité municipale de gauche qui le mettent en cause. Une amende de 1000 euros a été requise contre lui. Ironie du sort, Daniel Garnier avait lui-même participé à l’élaboration du plan local d’urbanisme métropolitain. Il lui est reproché d’avoir installé son agence immobilière dans une zone normalement réservée aux commerces de détail et d’avoir transformé sans autorisation un ancien magasin de fleurs en agence immobilière.
Pour l’ancien élu, c’est l’incompréhension totale. Il affirme que d’autres commerces voisins de son agence, tels qu’un tatoueur, un assureur ou une diététicienne, ne sont pas non plus des commerces de détail. Son avocate souligne que « à aucun moment, il ne lui a été demandé de régulariser sa situation ». Daniel Garnier exprime ses regrets auprès du journal Ouest-France en déclarant : « Ce qui m’a le plus affecté, c’est d’être traité comme un criminel, convoqué à la gendarmerie pour prise d’empreintes ». Le verdict sera rendu le 3 décembre prochain. En attendant, l’ancien adjoint continue de mener son activité d’agent immobilier, malgré les tempêtes qui l’entourent.
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