Le besoin d’être parfait peut être un véritable fardeau pour de nombreuses personnes. Que ce soit dans le domaine du travail, des loisirs ou des relations personnelles, cette quête incessante de perfection peut vraiment gâcher la vie. Émilie, une mère de trois enfants âgée de 34 ans, en a fait l’expérience lorsqu’elle s’est lancée dans le dessin. Au lieu de prendre du plaisir à cette nouvelle activité, elle s’est retrouvée à se comparer aux dessinateurs expérimentés, se sentant nulle et inefficace dès le premier essai. De même, Eugène, un consultant bordelais, a ressenti cette pression de la perfection lorsqu’il s’est inscrit dans un club de basket et s’est retrouvé à se juger constamment, même pour les moindres échecs.
Ces deux cas illustrent le phénomène de l’anxiété de performance, qui se caractérise par un mal-être constant dès que l’on n’atteint pas un niveau de perfection irréaliste. Ce trouble peut se manifester non seulement dans le domaine du travail, mais aussi dans les loisirs et les relations personnelles, provoquant un sentiment de frustration et d’épuisement chez ceux qui en souffrent.
Envie de lire la suite ?
Les articles du Journal Le Soir en intégralité pour seulement $5,99/mois