DÉCRYPTAGE – Le plan de sauvetage d’Atos, qui demande 5 milliards d’euros aux créanciers et aux repreneurs potentiels, entre dans sa phase critique. L’offre de l’État sur les activités souveraines de l’entreprise peut-elle changer la donne ?
Un sauvetage en eaux troubles. À travers le comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), son navire de remorquage pour les entreprises en difficulté, Bercy observe la situation d’Atos se détériorer depuis plusieurs mois. À l’approche de la publication d’un rapport sénatorial sur la situation et l’avenir d’Atos, mettant en lumière le retard et l’insuffisance de ses actions, l’État a finalement décidé de sortir du silence dimanche dernier. Par le biais de l’Agence des participations de l’État, Bercy a envoyé une lettre d’intention non contraignante à la direction d’Atos, en vue d’acquérir des activités sensibles et stratégiques du point de vue de la souveraineté nationale.
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