Le président français, Emmanuel Macron, a récemment accordé une interview aux journaux La Provence et La Tribune Dimanche, dans laquelle il a exprimé son point de vue sur la situation géopolitique actuelle, en particulier en ce qui concerne la Russie. Selon lui, il est primordial d’ôter toute visibilité à la Russie quant aux intentions françaises en matière de renforcement de la capacité de dissuasion de la France.
Emmanuel Macron a souligné que la Russie, en tant que puissance stratégique, ne donne plus aucune indication claire sur ses objectifs et ses actions, ce qui crée de l’incertitude et de l’instabilité dans la région. Il a notamment critiqué le virage pris par la Russie qui s’est transformée en une puissance déstabilisatrice, sans limite stratégique dans ses actions. Face à un tel adversaire, Emmanuel Macron estime qu’il est nécessaire de ne pas se limiter à l’avance, car cela serait une faiblesse face à un ennemi sans scrupules.
Le président français a été interrogé sur la position du chancelier allemand, Olaf Scholz, qui s’est opposé à l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, contrairement à la France qui a évoqué cette possibilité. Emmanuel Macron a justifié sa position en soulignant que maintenir une certaine ambiguïté stratégique est nécessaire pour ne pas fournir trop d’informations à l’adversaire. Selon lui, la réaction agressive de la Russie montre qu’il est essentiel de ne fermer aucune porte et de rester ferme pour défendre l’ordre international basé sur le droit.
Dans cette optique, Emmanuel Macron insiste sur l’importance d’enlever toute visibilité à la Russie, car c’est ainsi que la France pourra renforcer ses capacités de dissuasion. Il souligne que l’ambiguïté stratégique est un atout dans ce contexte, car elle permet de garder l’adversaire dans l’incertitude et de maintenir un rapport de force favorable.
En conclusion, Emmanuel Macron appelle à la prudence et à la fermeté face à la Russie, en refusant de se fixer des limites et en maintenant une position ambiguë pour mieux anticiper les actions de l’adversaire. Il met en garde contre la résignation à un ordre international injuste et plaide pour une approche plus ferme pour garantir la paix et la sécurité dans la région.