Les États-Unis sont connus pour leur volonté de dominer le marché mondial de l’énergie nucléaire. Récemment, ils ont fait pression sur EDF, le géant français de l’électricité, pour bloquer le rachat des turbines Arabelle, fabriquées par General Electric. Cette décision a été prise par l’Ofac, l’autorité américaine chargée de la surveillance des actifs étrangers, dans le cadre de leur stratégie visant à limiter l’influence russe dans le secteur nucléaire.
En effet, l’uranium russe est au cœur de cette affaire. Malgré les sanctions internationales imposées à la Russie suite à la guerre en Ukraine, l’uranium russe a échappé jusqu’à présent à toute restriction. Cependant, le Congrès américain envisage d’interdire l’importation d’uranium russe jusqu’en 2040, une mesure qui pourrait avoir des conséquences majeures sur le marché mondial de l’énergie nucléaire. Les États-Unis, qui sont les plus gros importateurs d’uranium russe parmi les pays occidentaux, pourraient se retrouver dans une situation délicate si cette interdiction venait à être appliquée.
Envie de lire la suite ?
Les articles du Journal Le Soir en intégralité pour seulement $5,99/mois