L’USM Alger a de nouveau saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne pour dénoncer l’affaire de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF annulée contre la RS Berkane. Le club compte sur l’avocat français qu’il a engagé pour obtenir gain de cause dans cette affaire.
Comme il est de notoriété publique, la double confrontation de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF entre l’USM Alger et la RS Berkane a été annulée à l’aller et au retour. La raison ? Le blason de la honte arboré sur le maillot de l’équipe marocaine, incluant le Sahara occidental. Un territoire que l’Algérie considère comme étant libre et indépendant.
Après avoir été déboutée par la Confédération africaine de football, qui l’a sanctionnée d’une défaite sur tapis vert (3-0) à l’aller et au retour, tout en confirmant la qualification de la RS Berkane pour la finale, l’USM Alger a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne pour faire valoir ses droits. À l’heure actuelle, l’affaire est toujours en cours. Des correspondances ont été envoyées à la CAF, à la Fédération royale marocaine de football ainsi qu’à la RS Berkane pour demander des explications.
Dernièrement, nous avons appris que le club algérois a déposé une nouvelle plainte auprès de l’Instance compétente en Suisse. Cette plainte a été déposée en référé, par l’intermédiaire de l’avocat français Arnaud Constant, demandant la suspension de la finale (12-19 mai) de la compétition jusqu’à ce que le TAS rende sa décision sur le fond de l’affaire. Le président de l’USM Alger, Kamel Hassena, a déclaré : « Nous avons engagé un avocat français très compétent à ce niveau. L’affaire est toujours en cours et nous espérons obtenir justice ».
Il convient de noter que cette affaire est distincte de celles déposées par la Fédération algérienne de football le 24 avril dernier, dans lesquelles elle dénonçait le non-respect par la CAF de ses propres règlements en validant le maillot de la RS Berkane à connotation politique.