En Hexagone, la maladie de Charcot sévit chez environ 8000 individus, avec une espérance de vie réduite dès l’apparition des symptômes. Cette affection redoutable, plus connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), agit insidieusement en détruisant progressivement les motoneurones qui gouvernent les muscles de la motricité volontaire, de la parole, de la déglutition et de la respiration. Chaque année en France, on compte près de 1600 nouveaux cas de cette maladie, qui emporte la vie de trois personnes au quotidien. En effet, trois à cinq ans après le début des symptômes, les patients succombent généralement à la paralysie complète des muscles respiratoires, même si leurs facultés cognitives demeurent intactes.
A l’heure actuelle, seul un traitement, le riluzole, parvient à ralentir la progression de la maladie. Cependant, selon David Devos, neurologue, professeur de pharmacologie et chercheur en neurosciences au CHU de Lille, expert en la matière, ce traitement n’offre qu’une extension de vie maximale de 3 mois, ce qui reste minime lorsque l’on sait qu’il ne reste plus que 3 ans à vivre.
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