Alors que les choix de colistiers de Donald Trump et de Kamala Harris étaient attendus, la Silicon Valley se trouve maintenant au centre de l’attention, déchirée entre son soutien à l’un ou l’autre des candidats à la présidence des États-Unis. À moins de trois mois du scrutin, le monde de la technologie est plus divisé que jamais sur la question.
La Vallée, située en Californie, un bastion traditionnellement démocrate, penche généralement vers la gauche. Cependant, le candidat républicain a su se frayer un chemin, s’appuyant sur le soutien de milliardaires et de personnalités influentes ayant choisi de rejoindre son camp. Elon Musk, David Markus (ancien président de Paypal), les frères Winklevoss (entrepreneurs dans la cryptomonnaie) ou encore les investisseurs de capital-risque Marc Andreessen, Ben Horowitz et David Saks ont tous affiché leur soutien à l’ex-président, surtout depuis l’attentat dont il a été victime.
En revanche, du côté démocrate, les soutiens de la tech se sont mobilisés après le retrait de Biden. Les deux camps se livrent désormais une bataille acharnée pour obtenir le soutien de la Silicon Valley, qui pourrait éventuellement basculer l’élection présidentielle américaine.
Les enjeux sont de taille pour l’écosystème de la technologie, qui voit en chaque candidat une vision différente pour l’avenir du pays. Alors que Donald Trump mise sur la dérégulation et la baisse des impôts pour stimuler l’innovation et la croissance économique, Kamala Harris met en avant la lutte contre les inégalités sociales et le renforcement des politiques environnementales. Chaque camp tente de convaincre les acteurs de la tech de soutenir leur candidat, arguant que celui-ci est le meilleur choix pour l’avenir du secteur.
Cependant, la Silicon Valley est loin d’être unanime dans ses choix. Si certains leaders technologiques affichent ouvertement leur soutien à l’un des candidats, d’autres préfèrent rester neutres ou garder leur opinion pour eux-mêmes. Cette division au sein de la tech américaine reflète une société profondément divisée, où les enjeux politiques et sociaux sont au cœur des débats.
En fin de compte, le soutien de la Silicon Valley pourrait être déterminant dans l’issue de l’élection présidentielle américaine. Avec ses ressources financières et son influence sur l’opinion publique, l’écosystème de la technologie a le pouvoir de faire basculer les choses d’un côté ou de l’autre. Reste maintenant à voir quel candidat saura convaincre les acteurs de la tech de le soutenir et de faire pencher la balance en sa faveur.