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ALORS QUE LE CHEF DE L’ÉTAT A DONNÉ DES GAGES AU NOUVEAU PREMIER MINISTRE SUR SA MARGE DE MANŒUVRE, ON ESTIME DANS SON CAMP QU’EMMANUEL MACRON A TOUT INTÉRÊT À CULTIVER UNE DISTANCE.
Emmanuel Macron a une routine bien établie. Chaque samedi, il se retire à la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles, où il prend plaisir à lire des lettres de Français soigneusement choisies par le service de courrier de l’Élysée et à y répondre de manière personnelle. En général, le président profite également de ses fins de semaine pour consulter les messages non lus sur son téléphone, envoyés par ses proches et les élus de son camp. Cependant, ce week-end-ci, depuis la nomination de Michel Barnier, l’attention politique n’était pas dirigée vers la résidence présidentielle habituelle, mais plutôt vers Matignon, devenu subitement le point central du pouvoir.
Est-ce que le temps a paru long à Emmanuel Macron, lui qui, lors de précédents remaniements, a passé de longs week-ends à la Lanterne à discuter des choix ministériels ? « Il a suivi la fin des Jeux paralympiques »…, nous rapporte une source proche de l’Élysée. En tout cas, ce samedi-là, le président était à Paris, où il a rencontré son nouveau premier ministre pour discuter des prochains défis à relever.
Cette nouvelle dynamique provoquée par l’arrivée de Michel Barnier à Matignon a suscité des réactions diverses au sein du camp présidentiel. Certains estiment qu’Emmanuel Macron devrait continuer à suivre de près la composition du gouvernement, alors que d’autres pensent qu’il serait préférable pour lui de prendre du recul et de laisser à son premier ministre une plus grande autonomie dans ses décisions. Cette tension entre la nécessité de contrôle et la confiance accordée au nouveau chef du gouvernement ne manquera pas de se faire sentir dans les prochains jours.
Pendant ce temps, dans les coulisses du pouvoir, les discussions vont bon train. Les calculs politiques, les alliances et les rivalités s’entremêlent, dessinant peu à peu les contours de la nouvelle équipe gouvernementale. Michel Barnier, bien que fraîchement nommé, doit déjà faire face à de nombreuses pressions et attentes, tant de la part des membres de la majorité présidentielle que de l’opposition. Comment parviendra-t-il à trouver sa place dans cet univers politique complexe et à mener à bien les réformes attendues par les Français ?
Pendant ce temps, Emmanuel Macron, observateur attentif de cette effervescence politique, semble déterminé à laisser à son nouveau premier ministre une large marge de manœuvre, tout en gardant un œil vigilant sur les décisions prises par ce dernier. La relation entre le président et son chef de gouvernement s’annonce cruciale pour la réussite de leur duo politique. Quelle sera la juste mesure entre confiance et contrôle, entre intervention et autonomie ? Les prochaines semaines nous le diront.
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