Le rêve de la compagnie aérienne low-cost algérienne, Fly Westaf, fondée il y a deux ans par Chakib Ziani-Cherif, a finalement pris fin officiellement. L’objectif de révolutionner le marché aérien en Algérie a été confronté à des obstacles législatifs et administratifs qui ont finalement conduit à l’abandon du projet après deux ans de tentatives infructueuses.
Abdelouahab Yagoubi, le député de l’immigration, a réagi à l’abandon de la première compagnie aérienne low-cost algérienne. Le projet avait été lancé en janvier 2022 avec l’ambition de relier l’Algérie à plusieurs villes européennes à des prix compétitifs. Fly Westaf avait prévu d’acquérir 5 avions Boeing 737, un projet soutenu par le député Yagoubi. Cependant, les contraintes législatives l’ont obligé à trouver d’autres opportunités ailleurs où les initiatives économiques sont mieux encouragées.
L’une des principales raisons de l’échec de Fly Westaf est l’interdiction pour les étrangers de détenir plus de 49% des parts dans une société du secteur aérien en Algérie. Cette restriction, combinée à d’autres lois strictes dans le domaine, a compliqué le financement de la compagnie.
L’échec de ce projet de compagnie low-cost est un coup dur pour le secteur aérien algérien. Chakib Ziani-Cherif a tout tenté pour mener à bien cette initiative, mais après deux ans de lutte, il a finalement dû renoncer. Fly Westaf aurait pu stimuler la concurrence sur le marché aérien en offrant une alternative diversifiée et des tarifs abordables aux passagers. Malheureusement, ces ambitions n’ont pas pu se concrétiser malgré les efforts déployés.
En conclusion, l’histoire de Fly Westaf illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises aériennes en Algérie en raison de contraintes législatives et administratives strictes. La compagnie aérienne low-cost était un espoir pour offrir aux voyageurs des options abordables, mais les obstacles insurmontables ont finalement eu raison de ce projet prometteur.