ANALYSE – Sauf quelques experts, les parlementaires doivent acquérir rapidement des connaissances sur les questions financières publiques.
Les fiches étaient soigneusement rangées depuis presque un an dans le bureau de l’Assemblée. Comme à chaque examen du budget, le député LFI, Sylvain Carrière, les ressort une à une pour se rafraîchir la mémoire. « Quand on arrive et que, quelques semaines plus tard, on se retrouve confronté à des milliers d’amendements techniques… Cela peut parfois être compliqué », raconte l’ancien commercial en jardinerie, qui en est désormais à son troisième projet de loi de finances.
À force de s’y plonger, le parlementaire s’est familiarisé avec le langage budgétaire, lui qui n’avait ni formation ni expérience préalable dans le domaine. « Mais quand on est novice, on peut rapidement se perdre dans les discussions », reconnaît l’un de ses collègues. Surtout pour les nouveaux arrivants qui, à peine élus en juillet dernier, se retrouvent déjà à travailler sur l’un des textes les plus complexes et redoutés. Des centaines de chiffres et de documents détaillés…
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