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CONTRE-POINT – Plus on traitera Marine Le Pen de « fasciste », à l’instar de ce qui a été fait avec Donald Trump, plus ses adversaires se dirigeront vers l’échec.
Rejetée par les « élites », mais élue par le peuple. Traitée de « fasciste » mais victorieuse sans équivoque au suffrage universel. Considérée comme le « diable » absolu par les soi-disant détenteurs de la vertu démocratique. Le cas Trump peut éclairer le débat politique français.
Il y a d’abord ce fossé colossal entre les relais d’opinion, médiatiques, culturels ou autres, et l’opinion publique qui l’a clairement préféré à Kamala Harris. Cela ne devrait pas susciter des interrogations sur la prétendue « erreur » du corps électoral, mais sur la représentativité de ceux qui occupent le devant de la scène. Il y a toujours un paradoxe à se poser en défenseur de la démocratie tout en déplorant l’expression du suffrage universel. Il y a eu ensuite cette capacité de Donald Trump non seulement à séduire un électorat populaire qui n’était pas le vivier naturel des républicains, mais aussi à convaincre des « minorités » que ses adversaires avaient pourtant…
Il est essentiel de comprendre que l’étiquetage d’un candidat en politique peut avoir des conséquences imprévisibles. En s’acharnant à qualifier Marine Le Pen de « fasciste », on risque de lui donner une légitimité qu’elle n’avait pas auparavant. Cela peut aussi conduire certains électeurs à se détourner des partis traditionnels et à se tourner vers des figures politiques considérées comme alternatives. La stratégie de diabolisation peut se retourner contre ses propres instigateurs.
Il est temps de reconsidérer les méthodes de communication politiques et de se concentrer davantage sur les idées et les programmes des candidats. L’utilisation excessive de termes incendiaires et stigmatisants peut non seulement diviser davantage la société, mais aussi conduire à des résultats électoraux inattendus. Il est crucial de respecter la démocratie et la diversité des opinions pour garantir des élections libres et équitables.
Il est donc impératif de prendre du recul et d’analyser de manière objective les discours politiques et les choix électoraux. Les leçons du passé, à l’instar du cas Trump, devraient nous inciter à reconsidérer nos préjugés et à promouvoir un débat politique plus constructif et respectueux. Marine Le Pen, tout comme Donald Trump, peut surprendre ses détracteurs en remportant des victoires électorales éclatantes. Il est temps de reconsidérer nos perceptions et d’ouvrir le dialogue pour une démocratie plus inclusive et représentative.
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