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DÉCRYPTAGE – Les critiques fusent au sein du parti démocrate quant à la campagne faible et au manque de charisme de la candidate. Les détails nous parviennent en direct de Washington.
« Même dans la défaite, il y a une victoire cachée », ont clamé les partisans démocrates à travers cette campagne sans précédent. Jusqu’au dernier moment, réunis mardi soir sur le campus de l’université Howard à Washington, ils ont maintenu l’espoir, comme hypnotisés par la certitude qu’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche serait trop terrifiant pour être envisageable. Un autre slogan de Kamala Harris le martelait: « Nous n’irons pas en arrière. »
Cependant, la candidate démocrate, propulsée dans l’arène à seulement cent sept jours des élections présidentielles, n’a pas su rivaliser avec son adversaire. Si son entrée en scène semblait avoir brièvement ravivé l’enthousiasme et l’optimisme qui caractérisaient Barack Obama lors de sa première campagne, la vice-présidente s’est ensuite retrouvée piégée dans un jeu dangereux qui lui a coupé l’herbe sous le pied.
Par manque d’audace ou d’imagination, elle n’a pas réussi à se positionner autrement que comme la seule barrière sur le chemin de Donald Trump. Une fois ce dernier écarté, les démocrates se retrouvent maintenant à la croisée des chemins…
Les critiques fusent au sein du parti, remettant en question les choix stratégiques et le discours de la candidate. Certains la jugent trop prudente, trop mesurée, tandis que d’autres dénoncent un manque d’originalité dans sa communication. En effet, les discours de Kamala Harris ont souvent été comparés à des récitations fades et sans relief, ne parvenant pas à susciter l’enthousiasme des foules comme avait su le faire son prédécesseur.
Dans les coulisses de la campagne, de nombreux sympathisants et membres du parti évoquent le manque de charisme de la candidate, son incapacité à incarner pleinement le renouveau démocrate tant espéré. Certains regrettent le manque de profondeur dans son discours, soulignant son manque de vision à long terme pour le pays.
Les observateurs politiques notent également une certaine frilosité de la candidate, qui semble avoir du mal à se démarquer de l’image de l’opposante de Trump pour proposer une vision alternative et mobilisatrice pour l’avenir.
Il est désormais clair que la candidate démocrate aura fort à faire pour rallier les troupes et relancer une campagne qui semble avoir perdu de sa superbe. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si Kamala Harris parviendra à concilier sa position de challenger avec le charisme et la détermination nécessaires pour mener à bien sa campagne présidentielle. À suivre de près.
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