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Le projet de loi de finances pour l’année 2025 (PLF-2025) a récemment fait l’objet de vifs débats au sein de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) en Algérie, en particulier concernant la problématique de l’importation des véhicules. La question de l’accès aux automobiles s’est encore intensifiée, avec plus de 110 amendements discutés, dont environ une dizaine touchant spécifiquement le secteur automobile.
Malheureusement, les espoirs de nombreux députés et citoyens ont été rapidement douchés, puisque les amendements relatifs à l’importation de voitures d’occasion, notamment ceux permettant l’importation de véhicules âgés de moins de cinq ans, ont été systématiquement écartés par la Commission des finances de l’APN. Cette information a été confirmée par Abdelouahab Yagoubi, député représentant la communauté algérienne en France, qui a exprimé son amertume face à ce blocage.
Au cours de la semaine dernière, la proposition d’étendre le cadre d’importation des voitures à celles de moins de cinq ans avait suscité un engouement palpable sur les plateformes de réseaux sociaux, ravivant l’espoir des citoyens en quête de solutions à la crise du marché automobile. En effet, ce processus d’importation aurait pu, en partie, pallier la pénurie de véhicules sur le marché national, tout en contribuant à une baisse des prix des voitures d’occasion, ce qui est devenu un enjeu crucial dans le contexte économique actuel.
Dans un message publié sur Facebook le 12 novembre, Yagoubi déplorait le rejet de tous les amendements relatifs à l’importation des voitures d’occasion. Il rappelait que ces adjustments étaient essentiels pour permettre aux Algériens vivant à l’étranger d’importer des véhicules récents, accessibles à une plus large population. Les discussions au sein de l’APN ont donc mis en lumière l’absence de prise en compte des besoins de la diaspora, une situation jugée inacceptable par de nombreux citoyens.
La dynamique du marché automobile en Algérie, entravée par une offre restreinte, continue de poser des défis. L’article 203 du PLF-2025 stipule que les véhicules importés ne pourront être vendus avant un délai de trois ans à compter de leur acquisition, rendant la situation encore plus complexe pour ceux qui espéraient profiter d’un relâchement des restrictions sur les voitures de moins de trois ans.
Néanmoins, malgré le rejet des amendements proposés, le PLF 2025 sera soumis à un vote à l’APN ce mercredi, 13 novembre. Le texte en question prévoit que l’économie algérienne devrait connaître une croissance de 4,5 % en 2025. Le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi se chiffrer à 37.863 milliards de DA, ce qui équivaut à environ 278,71 milliards de dollars.
Les défis économiques et les controverse entourant le PLF-2025 ne sont que des réflexions des difficultés persistantes dans divers secteurs, et en particulier dans celui de l’automobile. Les citoyens, tout en attendant des solutions concrètes, s’interrogent sur l’avenir de leur pouvoir d’achat, surtout face à l’absence de mesures favorables pour encourager les importations de nouveaux véhicules, ce qui est particulièrement pressant dans un pays où la demande dépasse largement l’offre disponible.
Le vote du projet de loi de finances, donc, sera scruté de près, tant par les parlementaires que par la population, dans l’espoir que de nouvelles discussions et amendements pourront voir le jour, permettant ainsi d’améliorer les conditions commerciales et d’optimiser l’accès à des véhicules modernes et abordables. La situation reste donc délicate, alors que le pays tente de naviguer à travers les turbulences économiques tout en répondant aux attentes de sa population.
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