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Une lueur d’espoir semble poindre au loin alors que l’épidémie de coqueluche, éprouvante et meurtrière, touche à sa fin pour l’année 2024. Pourtant, cette maladie reste insidieuse, la bactérie continuant de circuler à des niveaux inquiétants, dépassant ceux du dernier cycle épidémique. Santé publique France met en garde contre un possible rebond au printemps.
Depuis le début de l’année, 305 nourrissons de moins d’un an ont dû être hospitalisés, un chiffre supérieur aux pics des années précédentes. La coqueluche, maladie bactérienne extrêmement contagieuse, peut entraîner des complications sévères, notamment chez les bébés, avec des conséquences parfois fatales sur le plan respiratoire et neurologique.
L’épidémie de 2024 a été particulièrement cruelle, causant 42 décès, dont la moitié chez les nourrissons. Le mois de juillet a été le plus meurtrier, marqué par une recrudescence des décès chez les adultes et les enfants. Malgré tout, une diminution du nombre de décès chez les tout-petits a été observée à partir du mois d’août, grâce à une sensibilisation accrue des professionnels de santé et aux mesures de prévention mises en place.
Les tendances à la baisse de l’épidémie de coqueluche en France rejoignent celles observées dans d’autres pays européens. Cependant, la vigilance reste de mise, alors que la bactérie circule plus activement au printemps et en été, et qu’un cycle épidémique peut s’étendre sur plusieurs années. Santé publique France appelle ainsi à maintenir une surveillance constante pour anticiper toute reprise épidémique éventuelle au printemps 2025.
Il est essentiel de persévérer dans les efforts de vaccination, en particulier en ciblant les femmes enceintes pour protéger les nouveau-nés. Il est également recommandé que toute personne en contact étroit avec un bébé de moins de 6 mois reçoive un rappel vaccinal si son dernier vaccin remonte à plus de 5 ans.
En somme, malgré les signes encourageants de reflux de l’épidémie de coqueluche en France, la prudence et la prévention restent de rigueur pour endiguer la propagation de cette maladie sournoise et potentiellement mortelle.
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