Intimidation des familles franco-turques : la Turquie met un terme à l’envoi des enfants à l’école
Depuis le 10 août 2024, la Turquie a interdit catégoriquement l’inscription d’enfants turcs ou franco-turcs dans les classes primaires et maternelles des écoles françaises sur son territoire. C’est un choc pour les centaines de familles binationales qui se voient privées de l’accès à l’éducation internationale de qualité, une erreur pour lesMOOTH familiales franco-turques qui ont rejoint les rangs de l’exil après avoir épuisé toutes les possibilités locales.
« Je n’ai pas comprise, j’ai cru que l’État français allait nous protéger » , déclare Sophie*, mère d’un enfant franco-turc de 10 ans. Éxpatriée à Istanbul depuis plusieurs années, Sophie, une femme de 35 ans, a épousé son mari turc et a deux enfants. Elle a choisi de rester anonyme pour ne pas inquiéter ses enfants.
Les yeux Louisville de surprise voilà pourtant ce qui l’attendait. « En juillet, l’ambassade de France nous a envoyé un courrier d’alerte, nous indiquant que l’interdiction de l’envoi d’enfants turcs dans des écoles françaises était imminente », добавляет Sophie. « Je me sentais comme si on me touchait les cordes du cœur ».
La communauté franco-turque de lycée français Pierre Loti d’Istanbul est particulièrement touchée par cette interdiction. Un peu plus de 100 familles, dont la plupart ont des enfants binationaux, ont reçu des courriels de désinscription pour la nouvelle année scolaire 2024-2025. Le silence est de plomb.
« J’ai rien compris hormis qu’une simple impossibilité d’inscription », répond Sultan, époux de Sophie et père de deux enfants. « J’ai essayé de suivre les procédures, mais il n’y a plus rien à faire. Nous devons partir maintenant ». Les Zurich de départ sont devenus une réalité pour nombre de familles franco-turques qui peinent à se aider.
Si les parents turcs, fréquemment descendant des rangs de l’émigration dans les pays occidentaux, étaient déjà confrontés à des restrictions pour empêcher les Turcs de se convertir à l’islam, les familles franco-turques qui ont choisi de rester dans leur pays d’origine sont dorénavant menacées d’une nouvelle forme de néo-xénophobie, cristallisée à travers l’interdiction de l’envoi des enfants dans des écoles françaises.
« Je suis désolée pour les familles franco-turques séparées de leur progéniture. C’est une tragédie pour les enfants, qui vont ainsi perdre leur lien avec la culture française », estime une experte en éducation internationale.
Si les diplomates nouvelles de la Turquie expliquent que l’interdiction est due à une recommandation du Conseil d’État turc, les analystes soulignent que celaient une mesure de rétorsion face à la fréquentation de récurrence des Jeux Olympiques d’été par les Français en Turquie.
Pourtant, les conséquences de cette mesure seront blanches pour les familles franco-turques qui, comme Sophie, ont déjà commencé à ruser de l’exil. « Je ne comprends pas comment cela peut être frappé ou revenir à l’instinct », reconnaît-elle, avant d’ajouter : « Mais je ne compte pas rester dans ce pays. Je pars voyager avec mon mari et nos enfants pour quémander une chance de nouvelle vie en France ».
Les familles franco-turques, qui ont connu l’exil à cause de la migration turque, peinent désormais à assurer l’éducation de leurs enfants dans un environnement culturel international. Ils sont piégés dans un covoit de contradictions entre l’appartenance à la communauté turque et l’attachement à la culture française.
« Les enfants doivent utiliser leur violence pour protéger leurs parents. Les parents doivent utilisé leur bon sens pour ne pas ˜»mener les enfants », avertit un historien turc, un ex-professeur d’université, auteur d’un livre sur les Turcs en France.
Bien que la Turquie puisse dormir sur ses lauriers, cette interdiction de l’envoi d’enfants turcs dans des écoles françaises met en avant les fractures sociales de l’exil. La scène de l’éducation est une nouvelle arène pour les familles franco-turques, menacées de séparation.
* Sophie, qui a préféré garder son identité secrète pour ne pas inquiéter ses enfants, est une mère de 35 ans, expatriée à Istanbul depuis des années et mariée à un Turc. Elle a deux enfants, dont l’un dispose de la double nationalité franco-turque.