Le reflet de l’hiver sur les Pyrénées catalanes : la station de Baqueira-Beret à la conquête du circuit professionnel
Dans le cœur des Pyrénées, entre les montagnes majestueuses qui dominent les vallées d’Aran, se tient une perle cachée du ski, Baqueira-Beret. Cette station, réputée pour son charme à la fois éthérée et robuste, s’impose comme une destination incontournable pour les amateurs de neige, avec ses 171 km de pistes. Et pour la première fois, elle accueille la crème de la crème du ski alpin, la Coupe d’Europe, les 6 et 7 février prochains. Une opportunité unique pour les skieuses et les skieurs, ainsi que les officiels et les médias, de se rendre compte du niveau exceptionnel de cette station.
Mais l’histoire de Baqueira-Beret ne commence pas il y a quelques semaines, avec la préparation du circuit professionnel. Elle remonte aux années 1960, lorsque les travailleurs de la région, en quête d’un moyen de subsistance après la guerre civile, ont décidé de développer un tourisme de masse. Le paysage, encore sauvage et inachevé, leur a offert un terrain en pente inverse, propice à la construction de pistes de ski de haute qualité.
Aujourd’hui, les efforts de ces pionniers se matérialisent dans les imposants talus de neige, où les skieuses et les skieurs de tous les niveaux peuvent librement s’aventurer. Les pistes, variées et bien balisées, offrent aux skieurs l’opportunité de s’envoler dans des cieux cristallins ou de s’aventurer dans les forêts de sapins et de bouleaux.
Mais Baqueira-Beret est également une station urbaine, aux charmes secrets et aux qualités de qualité. Les amateurs de gastronomie peuvent y découvrir les spécificités locales, comme la cuisine traditionnelle catalane et les vins de la région. Les visites culturelles, également, sont riches en découvertes, de la cathédrale de Beret à l’église de Sant Miguel.
En ce moment, dans les confins méridionaux de la Mongolie, un autre type de spectacle, également étrange et sublime, se produit. Dans le désert de Gobi, qui s’étend sur plus de 1,3 million de kilomètres carrés, quelques clans nomades continuent de parcourir ce no man’s land, laissant derrière eux des silhouettes fantomatiques. Et partout, les chameaux de Bactriane, qui ont établi leur terre d’accueil dans ce vaste désert, font régner leur pouvoir majestueux.
Aux confins du monde, on peut observer un spectacle unique et émouvant, lorsque les chameaux, délaissés par les habitants, viennent se détendre autour des sources naturelles du désert, créant des scènes de vie wilde et captivantes. Les photographes et les rédacteurs en chef viennent de partout pour cerner ce portrait de la solitude et de l’adaptation, dans une région où les conditions de vie sont extrêmement difficiles.
Mais entre les Pyrénées catalanes et les confins méridionaux de la Mongolie, un fil rouge réunit ces deux reportages, qui montrent que, souvent, les zones les plus sauvages et les plus lointaines offrent les meilleurs témoignages de résilience, de beauté et de nature.