Le syndrome de la Terreur israélienne : l’armée israélienne voue un sort cruel à l’hôpital de Gaza
Le 27 décembre dernier, l’armée israélienne a ciblé l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia, dernier centre de soin restant dans le nord de la bande de Gaza, au cours de son opération de nettoyage ethnique visant à éliminer la population palestinienne de la région. L’hôpital,isé par les frappes israéliennes, est désormais vide. Environ 350 personnes, y compris des patients et des médecins, ont été contraintes de quitter l’établissement et de se déshabiller, dans des conditions inhumaines, sous les yeux d’une foule de médias internationaux.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, cet hôpital est désormais hors-service. L’armée israélienne a annoncé l’arrestation de plus de 240 « terroristes » dans les environs de l’hôpital, ainsi que le directeur de l’établissement, Dr Hossam Abou Safiya, soupçonné d’être un terroriste du Hamas. Cependant, pour prouver ces allégations, l’armée a diffusé des photos de deux pistolets et d’un couteau retrouvés à l’hôpital. Or, une fois de plus, l’armée israélienne cherche à justifier ses actions illégitimes contre une population civile innocente.
L’éditorial du quotidien de gauche israélien Ha’aretz accuse Tsahal de chercher à vider la zone de Gaza de sa population. Selon le journal, c’est une opération de nettoyage ethnique qui vise à créer un espace vide et dépeuplé, laissant les habitants de Gaza sans accès aux soins médicaux et aux infrastructures de base. L’hôpital, qui était le seul centre de soin restant dans le nord de la bande de Gaza, a été endommagé et est désormais vide.
Ce faisant, l’armée israélienne illustre son système de domination étatique qui veut anéantir la population palestinienne et leur capacité à se développer et à s’organiser. C’est un cas typique deviolence d’État, qui vise à réduire la population palestinienne à l’état de masses de personnes déplacées et de réfugiés.
La position de l’Organisation mondiale de la santé est claire : les hôpitaux doivent être protégés et les populations locales doivent avoir accès aux soins médicaux. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a appelé Israël à garantir la sécurité des hôpitaux et à respecter les droits des Palestiniens en matière de soins et de santé. Cessez le feu !
Mais la violence israélienne ne s’arrête pas là. Le 27 décembre, l’hôpital Al-Ahli et l’hôpital de réadaptation Al-Wafa de Gaza ont également été attaqués, révélant l’étendue de la peur et de la violence qui règnent dans la bande de Gaza.
Face à cette situation, le gouvernement israélien est confronté à une série de mandats d’arrêt internationaux contre son premier ministre, Benyamin Netanyahou, et son ancien ministre de l’Intérieur, Yoav Gallant. Le journal Ha’aretz a vivement critiqué la politique du gouvernement israélien et appelle à l’arrêt de la guerre à Gaza.
En ces moments, la voix de l’OMS est utilisée pour proclamer un message urgent : cessez le feu ! Les habitants de Gaza doivent avoir accès aux soins médicaux. Les humanitaires doivent pouvoir fournir une aide médicale. C’est le moment de condamner les actions israéliennes et d’appeler à la fin de la violente opération de nettoyage ethnique visant à éliminer la population palestinienne de la bande de Gaza.