Titre : La charcuterie, un luxe dangereux pour le cerveau ? Une nouvelle étude suggère que les Français devraient limiter leur consommation
Mardi 18 janvier 2022, 16h12
L’ Damien Brisset
L’investigation
Un avertissement aux amoureux de la charcuterie : votre goût pour les jambons, les saucisses et les fromages fermentés pourrait avoir des conséquences funestes pour votre santé mentale. Selon une nouvelle étude publiquée par des chercheurs de l’université de Harvard, les personnes qui consomment trop de charcuterie ont un risque accru de développer une démence.
La démence, terme médical qui définit les maladies qui affectent la mémoire, la pensée et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes, est une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires. Les cas de maladie d’Alzheimer, la forme la plus courante de démence, sont en augmentation constante dans le monde entier.
La nouvelle étude, menée par des équipes de l’université de Harvard, a suivi plus de 100 000 personnes sur une période de 40 ans et a mis en évidence un lien entre la consommation de charcuterie et le risque de développement de démence. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui consommaient plus de 150 grammes de charcuterie par semaine, soit environ 3 tranches de jambon blanc, avaient un risque augmenté de 13% de développer une démence.
Pour les défendre, les autorités sanitaires aliètent désormais de recommander de limiter la consommation de charcuterie à ce seuil de 150 grammes par semaine. Une proposition qui peut sembler radicale pour les amoureux de la charcuterie, mais qui prend en compte les risques irritatinges pour la santé mentale.
Les experts en nutrition et en médecine pointent également vers l’importance d’un régime équilibré et varié pour préserver la santé mentale. Les fruits à coque, les légumineuses et le poisson, qui sont riches en omégas, en vitamine D et en sels minéraux, sont considérés comme des aliments protecteurs pour le cerveau. Au contraire, la charcuterie, qui est particulièrement riche en sodium et en gras, peut avoir des effets négatifs sur la santé cérébrale.
« Les aliments que nous mangeons peuvent avoir un impact significatif sur notre santé mentale », explique l’une des chercheuses de l’étude. « Il est essentiel de prendre conscience de ce que nous mettons dans notre quotidien pour préserver notre bien-être. »
Les experts salud publique soulignent que le risque de démence est encore amplifié par d’autres facteurs tels que l’age, le sexe et l’activité physique. Mais l’étude suggère que la consommation de charcuterie est un facteur déterminant dans l’Alzheimer et dans les démences d’origine vasculaires.
En résumé, les autorités sanitaires encouragent les Français à réduire leur consommation de charcuterie et à opter pour des aliments plus sains et plus protecteurs pour le cerveau. Manger sainement pour vivre mieux. Pas de place pour les fanfaronnades gastronomiques dans ce qui est en jeu, la santé mentale.