En France, le secteur de l’immobilier ancien semble retrouver un certain équilibre au troisième trimestre, avec une légère stabilisation des prix (-0,1%) après une période de baisse observée depuis un an et demi, selon l’indice Notaires-Insee publié récemment. Cette tendance à la baisse des prix avait déjà montré des signes de ralentissement au trimestre précédent, avec une diminution de 0,5%, contre des chiffres plus marqués au cours des trimestres précédents. Sur une année, la baisse des prix semble s’atténuer pour atteindre -3,9%, après des pourcentages plus élevés observés au cours des trimestres précédents. Il s’agit du cinquième trimestre consécutif de recul des prix dans l’immobilier ancien en France.
En Île-de-France, la valeur des biens anciens semble également se stabiliser (-0,1%), après une période de sept trimestres consécutifs de baisse. Hors de la région parisienne, où les prix étaient en baisse depuis mi-2023, la tendance reste similaire. Les données provisoires montrent des baisses de prix équivalentes pour les maisons et les appartements. Les professionnels du secteur espèrent désormais que le marché immobilier va enfin connaître un rebond après cette période de turbulences.
Le nombre de transactions immobilières enregistrées par les notaires continue de diminuer, une tendance observée depuis fin 2021. Cette baisse du volume des transactions inquiète les notaires, qui ne prévoient pas un retour rapide à un marché plus fluide. En petite couronne, notamment, le secteur du neuf connaît une situation encore plus préoccupante que l’ancien, avec des chiffres historiquement bas. Les prix affichés à Paris semblent également suivre une tendance à la baisse, avec des perspectives de nouvelles diminutions dans les mois à venir.
Les transactions immobilières à Paris sont principalement motivées par des situations telles que les décès, les divorces, les dettes et, plus récemment, le diagnostic de performance énergétique. Du côté des acheteurs, malgré une volonté d’investir dans la pierre, les négociations sont de plus en plus difficiles, les vendeurs peinant à ajuster leurs prix à la réalité du marché. Les incertitudes concernant les taux d’intérêt et la hausse des frais de notaire ne font qu’ajouter aux difficultés du marché immobilier.
Dans ce contexte, l’optimisme quant à un retour rapide à un marché immobilier fluide semble difficile à envisager. Les professionnels du secteur restent attentifs à l’évolution des prix et des transactions, espérant une stabilisation du marché dans les mois à venir.