REPORTAGE – Déclenchée par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, la campagne éclair qui vient de se terminer a été marquée par une série de rebondissements inédits.
Il est 20h15, ce dimanche 9 juin. Nadia Hai est en train de mettre sa fille au lit lorsque son téléphone se met à vibrer. C’est le nom du Premier ministre qui s’affiche sur l’écran. La députée macroniste doit répondre. « J’ai une mauvaise nouvelle », annonce Gabriel Attal sans détours. « Le président va dissoudre ? », devine l’ancienne ministre de la Ville, alors qu’elle entend les rumeurs persistantes depuis une demi-heure. « Oui, il va l’annoncer ce soir », confirme le chef du gouvernement. Sidération. La nouvelle se propage rapidement sur les boucles WhatsApp des députés de la majorité. Dans quelques minutes, tous vont devoir prendre une décision. Repartir en campagne ou abandonner ? « Je me suis posé la question car ce qui se passait depuis deux ans ne me plaisait pas forcément », avoue Nadia Hai.
Quelques minutes plus tard, le visage du président de la République apparaît enfin à la télévision. Dans une allocution de moins de cinq minutes, il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections législatives auront lieu dans un mois.
Cette décision du président a pris de court tout le monde. Personne n’avait anticipé une campagne aussi rapide et intense. Les candidats de la majorité se retrouvent maintenant face à un choix crucial : mener une campagne express dans des conditions particulières ou renoncer à leur mandat.
Pour Nadia Hai, la décision a été difficile à prendre. Elle a finalement décidé de se lancer dans la bataille, motivée par une volonté de changement et de renouveau. « Je crois en ce que je fais et je veux continuer à me battre pour mes idées », affirme-t-elle.
La campagne éclair qui s’achève aujourd’hui a été marquée par une série de rebondissements inédits. Les candidats ont dû s’adapter rapidement à ce nouveau contexte politique et mobiliser toutes leurs ressources pour convaincre les électeurs en si peu de temps.
Maintenant que le scrutin est terminé, les candidats n’ont plus qu’à attendre les résultats. La tension est à son comble, chacun espère une victoire pour pouvoir mettre en œuvre son programme et représenter au mieux ses électeurs.
La campagne éclair aura marqué les esprits par son intensité et sa rapidité. Elle restera dans l’histoire politique du pays comme une période décisive où les enjeux étaient immenses et les candidats prêts à tout pour convaincre.