ANALYSE – Les pourparlers se poursuivaient vendredi soir entre les quatre principaux partis. Le Parti Socialiste et La France insoumise entravent le consensus en revendiquant tous deux la présidence du Conseil des ministres.
Le scénario était pourtant clair. Convenu par tous. Quelques heures après la victoire surprenante du Nouveau Front populaire aux élections législatives, les dirigeants de gauche savaient qu’il fallait agir rapidement pour nommer un Premier ministre à Emmanuel Macron. Ils étaient tous conscients que leur élan serait de courte durée, compte tenu de la maigre majorité relative obtenue. Par conséquent, le chef de l’État ferait tout pour les prendre de court. Cela ne manqua pas. Mercredi, il a déclaré que « personne » n’avait remporté les élections et a demandé aux « forces républicaines » de « construire une large coalition ». Et le NFP n’avait toujours pas trouvé d’accord… « Si nous avions pu proposer un Premier ministre lundi matin, il serait déjà installé à Matignon », se lamente un socialiste.
Malgré l’injonction du président, la gauche compte bien le mettre sous pression et proposer le plus rapidement possible son gouvernement multicolore. Mais vendredi encore, ses représentants…
Cet article est accessible aux abonnés. Il vous reste 84% du contenu à découvrir.
Vous souhaitez poursuivre la lecture ? Débloquez tous les articles instantanément.
Déjà abonné ? Connectez-vous.