Vouloir aider quelqu’un est un geste louable et généreux. Cependant, pour que cette aide soit vraiment efficace, il est essentiel de prendre en compte le fonctionnement du cerveau de la personne à aider. Face à un proche en détresse suite à une récente déception amoureuse, il peut être tentant de lui asséner des phrases toutes faites censées le réconforter, comme « Il (elle) n’était pas fait(e) pour toi, tu vas retrouver mieux… ». Cette réaction instinctive peut sembler bienveillante, mais selon les experts, elle n’est pas du tout adaptée. En effet, le véritable coaching consiste à se mettre à la place de l’autre, à adopter son mode de pensée et à l’accompagner de manière personnalisée.
En tant que coach potentiel, que ce soit auprès de ses enfants, d’un ami en difficulté ou dans tout autre contexte, il est important de connaître les bonnes pratiques. Les neurosciences peuvent apporter des éclairages précieux sur la manière d’accompagner une personne en changement. Anne-Laure Nouvion, docteur en biologie et auteure du livre « Accompagner le changement avec les neurosciences », consacré au coaching professionnel, souligne l’importance de cette approche. En effet, comprendre le fonctionnement du cerveau de l’autre permet d’adapter son discours et ses actions pour une aide plus efficace et personnalisée.
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