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La Bourse de Paris a connu une journée morne après la publication des chiffres de l’inflation américaine. Les marchés mondiaux ont été attentifs, avec prudence pendant une grande partie de la séance, à l’évolution de l’inflation aux États-Unis. Les chiffres, moins favorables que prévu, n’ont pas contribué à redresser les marchés et ont ravivé les craintes de baisse des taux.
Après une légère hausse en fin de séance la veille, les marchés boursiers ont ouvert sans prendre de direction claire. L’indice des prix à la consommation américaine était au centre de toutes les attentions après la publication des «minutes» de la Réserve fédérale américaine (Fed). Le compte rendu, publié dans la soirée, a révélé des divergences plus marquées que prévu concernant la baisse des taux en septembre. L’inflation américaine, légèrement au-dessus des attentes, a relancé les spéculations sur une éventuelle erreur de la Fed avec une baisse trop abrupte en septembre (-50 points de base), ainsi que sur les projections des prochaines réunions jusqu’à la fin de l’année. La Bourse de Paris n’a donc pas réussi à trouver de dynamique haussière et a clôturé dans le rouge, effaçant une partie de ses gains de la semaine.
Du côté des indices en France et dans le monde, le CAC 40 a perdu 0,24%, le SBF 120 -0,27%, le DAX -0,23%, le FTSE 100 -0,07%, le Nikkei a progressé de 0,26%, le Dow Jones a chuté de 0,22% et le Nasdaq de 0,17%.
Le point principal de la journée a été la publication des nouveaux chiffres de l’inflation américaine pour le mois de septembre. Ces données étaient particulièrement attendues après les «minutes» de la Fed qui ont révélé des débats plus divisés qu’il n’y paraissait sur la baisse du taux directeur en septembre. Les chiffres de l’indice CPI montrent un ralentissement de l’inflation à 2,4% en septembre, contre 2,5% le mois précédent. Bien que revenant à son niveau le plus bas depuis février 2021, l’inflation reste supérieure au consensus qui tablait sur une hausse de 2,3%. L’inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, a également légèrement augmenté pour atteindre 3,3% en septembre, contre 3,2% en août. Ces résultats soulignent la résistance des prix à la consommation et relancent les spéculations avant les élections présidentielles américaines et la prochaine réunion de la Fed. Les inscriptions au chômage ont également semé le doute avec une augmentation de 33 000 chômeurs par rapport à la semaine précédente. Selon CME FedWatch, les marchés anticipent désormais deux baisses successives de 0,25% d’ici la fin de l’année.
En ce qui concerne les valeurs boursières, Scor a été l’un des points forts de la journée, enregistrant la deuxième plus forte hausse du SBF 120 avec une progression de 2,80%. En revanche, Emeis (ex-Orpea) a subi la plus forte baisse de l’indice avec une perte de 4,20%. L’exploitant de maisons de retraite a fluctué entre le rouge et le vert et n’a pas réussi à se redresser, malgré des gains lors des deux précédentes séances.
Enfin, l’Insee a annoncé que le PIB français ne devrait pas évoluer au quatrième trimestre, confirmant cependant une prévision de croissance de 1,1% pour l’année 2024.
Demain, les investisseurs auront les yeux rivés sur les résultats du troisième trimestre des grandes banques telles que Bank of America, JP Morgan Chase ou Wells Fargo, ainsi que sur l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour le mois d’octobre.
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