La brigade mobile de la police judiciaire de Khemis Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, a récemment mené une opération fructueuse qui a permis l’arrestation de sept individus impliqués dans le trafic de substances psychotropes, dont quatre femmes. L’intervention a abouti à la saisie de 882 comprimés de drogue.
D’après un communiqué officiel, cette opération a été lancée suite à des informations faisant état d’activités suspectes liées au trafic de drogue à bord d’un véhicule circulant dans la ville de Khemis Miliana. Une stratégie bien planifiée a permis aux forces de l’ordre de localiser et d’intercepter le véhicule concerné.
Lors de la fouille du véhicule, les policiers ont mis la main sur 232 comprimés psychotropes, en plus de six autres dissimulés par l’une des femmes présentes à bord. Une perquisition ultérieure menée au domicile des suspects a permis de découvrir 644 comprimés supplémentaires.
Les sept personnes arrêtées ont été déférées devant la juridiction compétente sous la supervision du parquet. Un dossier pénal a été établi à leur encontre.
En Algérie, la question de la criminalité demeure une préoccupation persistante pour les autorités et la population. L’État accorde une importance capitale à la sécurité de ses citoyens et des visiteurs étrangers, conscients des enjeux de la criminalité.
Selon le dernier rapport semestriel de la plateforme Numbeo, spécialisée dans les indices de criminalité et de sécurité, l’Algérie se classe au 47ème rang mondial en 2024, avec un taux de criminalité de 52,22 et un indice de sécurité de 47,78. Bien que ce classement affiche une légère baisse par rapport à l’année précédente, il positionne tout de même l’Algérie devant des pays tels que la France, classée 37ème avec un indice de criminalité de 55,17.
Cependant, en Afrique, l’Algérie n’atteint pas le top 10 des pays les plus sûrs. Le Rwanda occupe la première place sur le continent avec un indice de sécurité de 73,2, suivi par le Ghana et la Tunisie. L’Algérie se classe au 14ème rang en Afrique, derrière des pays comme le Maroc et l’Égypte.
Ces chiffres mettent en lumière les défis à relever en matière de lutte contre la criminalité et soulignent l’importance de renforcer les efforts pour garantir un environnement sécurisé et favorable au développement. L’amélioration des infrastructures de sécurité et le renforcement des politiques de prévention demeurent essentiels pour faire face à ce défi.