Algerie : le Gouvernement appelle à l’ordre avec une réforme fiscale révolutionnaire
Le 1er janvier 2025, le panorama économique algérien vient de prendre une nouvelle orientation historique. L’adoption de la Loi de finances 2025 a imposé des normes strictes pour les transactions considérées comme importantes. Le cash ne sera plus à la mode pour les achats immobiliers, les voitures neuves et les biens de luxe. Les règlements sont désormais obligatoires par virement bancaire ou tout autre moyen de paiement électronique.
La mesure, étroitement surveillée et préparée par les autorités, visent à fortifier la transparence financière et à lutter contre l’économie informelle. Elle entérine l’essor des dispositions antérieures en matière d’utilisation des espèces pour les transactions à grande ampleur.
Les forces derrière cette révolution ne sont pas légion :
Combattre la fraude fiscale et évasion : les paiements en espèces, difficiles à suivre, ont nourri longtemps des pratiques illégales. En réclamant les paiements électroniques, les autorités espèrent réduire de manière significative ces phénomènes.
Réinforcer la traçabilité des transactions : chaque opération bancaire étant enregistrée, les autorités seront mieux à même de suivre les flux financiers et de détecter d’éventuelles activités suspectes.
Promouvoir l’inclusion financière et fiscale : en limitant les paiements en espèces, il devient plus difficile de cacher des revenus et de frauder le fisc.