Dans une interview exclusive accordée au journal Le Monde, le président Macron met la pression sur son ministre Gabriel Attal pour qu’il s’engage pleinement dans la campagne électorale européenne, à quelques semaines du scrutin.
Emmanuel Macron souhaite montrer qu’il a encore de nombreuses idées à mettre en œuvre, alors qu’il célèbre son septième anniversaire à la présidence de la République ce mardi. Alors qu’il s’apprête à recevoir le président chinois Xi Jinping pour une visite officielle de deux jours, le chef de l’État a accordé une interview au journal Le Monde dans laquelle il revient sur les grandes réformes qu’il a initiées pendant son mandat. Selon lui, son action a été marquée par des réformes audacieuses jamais tentées par ses prédécesseurs.
Alors qu’il ne lui reste que trois ans à la tête du pays, Emmanuel Macron a exprimé quelques regrets, notamment sur la réforme des retraites par points qu’il avait promise pour son premier mandat. « La crise des “gilets jaunes” et la pandémie de Covid-19 nous ont empêchés d’aller plus loin », a-t-il regretté. Malgré tout, le président a souligné qu’il restait de nombreux chantiers à mener d’ici la fin de son mandat, comme la mise en place d’une part de proportionnelle dans le système électoral français. « C’est un engagement que j’ai pris et que je compte bien tenir », a-t-il affirmé.
Lors de cette interview, Emmanuel Macron a également évoqué les enjeux européens et a insisté sur l’importance pour la France de s’impliquer davantage dans la construction européenne. Il a appelé son ministre Gabriel Attal à se mobiliser pleinement pour défendre les valeurs européennes et participer activement à la campagne électorale. « L’Europe a besoin de leaders forts et engagés pour faire face aux défis qui se présentent à nous », a-t-il déclaré.
Malgré les critiques et les contestations qui ont marqué son mandat, Emmanuel Macron se montre résolu à poursuivre son action et à mener à bien les réformes qu’il a engagées. Il compte sur le soutien de son équipe et sur la mobilisation de ses ministres pour faire avancer les dossiers prioritaires pour la France et pour l’Europe. À trois ans de la fin de son mandat, le président Macron affiche sa détermination à faire de ces prochaines années une période décisive pour l’avenir du pays et du continent.