Selon l’Association francophone des soins oncologiques de support, environ 40% des personnes atteintes de cancer ne pratiquent pas d’activité physique adaptée.
Les malades qui bénéficient de séances de sport adaptées développent bien moins souvent cet effet indésirable invalidant, et parfois persistant.
Anémie, nausées, douleurs, fatigue extrême…Les personnes atteintes d’un cancer sont bien placées pour savoir que la chimiothérapie est tout sauf une partie de plaisir. Parmi les effets secondaires particulièrement invalidants de ces traitements agressifs, figurent les neuropathies périphériques. Cette atteinte des nerfs des extrémités – à commencer par les pieds et/ou les mains – se manifeste une perte de la sensibilité, des picotements, une sensation de choc électrique ou de brûlure ou encore des troubles de la marche. Plusieurs médicaments ont été testés en prévention pour tenter de limiter l’apparition de cet effet collatéral, mais aucun n’a réellement fait ses preuves. Or une étude publiée dans le Jama Internal Medicine vient de mettre en évidence que l’activité physique adaptée serait efficace pour prévenir cet effet indésirable.
« On sait depuis longtemps que l’activité physique est bénéfique sur l’état général de tout un chacun, mais aussi que cela améliore le taux de survie pour…
Cette découverte révolutionnaire peut changer la donne pour de nombreux patients atteints de cancer, en les aidant à mieux supporter les traitements et à améliorer leur qualité de vie pendant et après la maladie. Il est donc crucial que les professionnels de santé encouragent davantage leurs patients à pratiquer une activité physique adaptée, afin de maximiser les chances de succès des traitements et de réduire les effets secondaires indésirables.
Il est important de souligner que l’activité physique adaptée ne doit pas être perçue comme une contrainte supplémentaire pour les patients, mais comme un véritable atout dans la lutte contre le cancer. En effet, en plus de prévenir les neuropathies périphériques, elle permet également de renforcer le système immunitaire, d’améliorer la circulation sanguine et de réduire le stress et l’anxiété.
En conclusion, l’activité physique adaptée est un outil essentiel dans la prise en charge globale des patients atteints de cancer. Il est temps que cette pratique soit davantage intégrée dans les protocoles de soins, afin d’offrir à chaque malade la meilleure chance de guérison et de rémission.